Louveciennes
Notre coup de cœur : Le Pavillon de Musique de la Comtesse du Barry et ses « rendez-vous » musicaux
Aux XIIème et XIIème siècles, Louveciennes dépend à la fois de l'abbaye de Saint-Denis et des Montmorency, seigneurs de Marly. C'est alors un village d'agriculteurs qui cultivent la vigne et les arbres fruitiers.
La grande mutation de la commune a lieu à la fin du XVIIe siècle avec la création du domaine de Marly et la construction de la Machine de Marly ; l'eau puisée dans la Seine, était acheminée à travers des conduites jusqu'à l'aqueduc de Louveciennes pour jaillir ensuite dans les bassins de Marly et de Versailles.
A partir du XVIIIe siècle, plusieurs châteaux furent construits, ceux de Voisins, de Beauséjour et de Prunay. Louveciennes est alors moins un village que l'assemblage d'une douzaine de châteaux reliés par un réseau d'autres propriétés.
Au XIXe siècle, avec l'arrivée du chemin de fer, en direction de Saint-Nom-la-Bretèche, de nombreux bourgeois acquièrent des propriétés qui deviennent des maisons "de campagne". Louveciennes devient alors un haut lieu artistique pour la littérature, l'architecture, la musique et la peinture, notamment l'impressionnisme. Plus de 120 tableaux de Renoir, Sisley, Pissarro ou Monet représentent la ville et ses alentours. Un grand nombre de personnalités viennent rechercher la quiétude de ces lieux, citons : Maupassant, Proust, Leconte de Lisle, Camille Saint-Saëns et Elisabeth Vigée-Lebrun.
Au XXe siècle, le Maréchal Joffre élit domicile sur les hauteurs de Louveciennes, et c'est dans cette propriété, appelé la Chataigneraie, qu'il repose aujourd'hui. Citons également Charles Münch, l'écrivain Anaïs Nin, le Comte de Paris, Julien Caïn....
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