Six dates, pas une de plus, pour faire partie des privilégiés et voir le Pavillon de Musique de la comtesse du Barry à Louveciennes. Au programme, balade dans le parc, histoire de l’Art et musique de chambre !
Sans oublier la vue depuis ce petit temple grec, qui s’étend de La Défense au Mont Valérien, en passant par la vallée de la Seine !
A l’origine… une histoire d’amour
Louis XV a 58 ans quand s'éteint, en juin 1768, son épouse la Reine Marie Leczynska. Le remariage du Roi devient alors la préoccupation du moment… Mais indifférent aux calculs de son entourage, Louis XV décide d'imposer à la Cour, en avril 1769, sa dernière conquête, la belle Jeanne, devenue comtesse Guillaume du Barry. Louis XV est éperdument amoureux, il a 59 ans, elle en a 25…
En juillet 1769, Louis XV offre à Jeanne « Le Pavillon des Eaux » à Louveciennes « pour en jouir sa vie durant ». Recevant beaucoup d’amis, la comtesse parvient à convaincre sans peine son amant royal de faire construire un autre pavillon où elle pourrait recevoir ses invités. La conception est confiée à un jeune architecte prometteur : Claude Nicolas Ledoux.
Ce petit temple grec, de style néoclassique, qui domine la vallée de la Seine, est le symbole du goût français pendant le siècle des Lumières : parc à l’anglaise, entrée monumentale avec un péristyle fermé par quatre colonnes, peintures de Boucher et Fragonard, serrures de bronze de Gouthière, pilastres de Guibert… Marbres, dorures et miroirs se succèdent pour le plus grand plaisir de la comtesse !
Des propriétaires prestigieux qui assurent la pérennité du lieu
Le Château, le Pavillon de Musique et ses trésors sont vendus en 1795 ; ils changent plusieurs fois de propriétaires. L’un d’entre eux le sauve de la ruine : François Coty, journaliste et parfumeur de grand talent. Entre 1930 et 1932, Coty engage des travaux importants dans le pavillon qui laissent apparaitre des fissures… Il fait alors démonter, puis rebâtir en pierres de Saint Leu, quinze mètres en arrière, l'ensemble de la construction ! Grâce à ces travaux, le monument est préservé lorsque le terrain sur lequel il reposait, s'affaisse en 1983.
En 1990, Madame Julienne Dumeste acquiert le pavillon, avant d’en faire don en 1993 à la Fondation qui porte son nom, la « Fondation Julienne Dumeste pour l’innovation sociale et humanitaire ».
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