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Etre femme sous Louis XIV

Etre femme sous Louis XIV

"L'amour dans le mariage n'est plus du tout de mode ; les époux qui s'aimen...

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"L'amour dans le mariage n'est plus du tout de mode ; les époux qui s'aiment passent pour ridicules. J'estime que feu papa n'y entendait rien, mais il m'avait sur les bras et craignait de me voir rester fille ; il m'a donc expédié le plus vite qu'il a pu."(...) "Si l'on peut recouvrer sa virginité après n'avoir pendant dix-neuf ans couché avec son mari, pour sûr, je suis redevenue vierge." Princesse Elisabeth-Charlotte de Bavière, dite La Palatine, épouse de Monsieur, frère de Louis XIV.

Une exposition au cœur de la condition féminine sous Louis XIV

Reines, princesses, favorites royales, femmes de lettres ou femmes modestes partagent une même condition : l’appartenance au sexe faible. Cette exposition offre pour la première fois un regard sur la présence des femmes et leur place dans la société française ainsi que dans les mentalités. Destinées reconnues ou inconnues, les œuvres présentées dressent un portrait de la condition féminine sous Louis XIV. Certaines femmes ont traversé les siècles, comme les reines Anne d’Autriche et Marie-Thérèse, ou les très célèbres favorites que sont Madame de Montespan et Madame de Maintenon.

Certaines personnalités marquent le XVIIeme siècle dans le domaine intellectuel, comme Madame de La Fayette ou Madame de Sévigné ; le domaine religieux n'est pas en reste puisque de de grandes figures s'imposent telles Jeanne de Chantal ou Louise de Marillac, qui a collaboré avec saint Vincent de Paul. Femmes de pouvoir, femmes intellectuelles, femmes engagées, cette exposition présente sous un angle nouveau le rôle des femmes dans le Grand Siècle. Ce panorama dévoile les femmes dans la sphère privée, celle de l’esprit et celle de l’âme, ainsi que dans la vie publique et économique. L’exposition révèle également les idées reçues de l’époque et les fondements religieux, scientifiques - ou pseudoscientifiques - qui définissent la condition féminine d’alors. Elle souligne enfin l’ingéniosité des femmes à se créer des espaces d’indépendance.

Une centaine d’œuvres sont ainsi exposées grâce à des prêts de la BnF, du Musée National du château de Versailles, de la Cité de la céramique de Sèvres, du musée Carnavalet, du musée de l’APHP, du musée Lambinet, du musée des beaux-arts de Tours, du musée national de Port-Royal des Champs, du musée national de l’Education notamment.

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